Confinement. Ce nom masculin, que l’on entend, prononce et lit tous les jours, provient du verbe confiner, lui-même issu de confins dont l’emploi remonte à la fin du XIIIe siècle (source Le Petit Robert). L’origine de ce mot, comme souvent dans notre belle langue française, est latine. Confines, racine finis qui signifie limite.

Nos limites. C’est justement ce que nous mettons à l’épreuve quotidiennement, et ce depuis près d’un mois. Les limites de notre patience, de notre force, de nos peurs, du temps qui semble de pas s’écouler au même rythme qu’avant. Nous parvenons à repousser certaines de ces limites, d’autres non.

Pour la rédactrice et correctrice que je suis, les commandes sont au point mort, ou presque. Alors je mets ce temps à profit pour d’autres occupations.

La première est la tenue d’un journal de bord. Eh oui, une rédactrice, ça aime écrire, noter, griffonner. Je l’ai commencé le mardi 17 mars, premier jour de confinement. Je n’écris pas tous les jours, mais je tiens à garder une trace de cette période si extraordinaire (au sens propre du terme, hors de l’ordinaire).

Ma deuxième occupation professionnelle consiste à élaborer les supports pédagogiques de mes futures formations en orthographe. Des remises à niveau que je souhaite proposer à partir du second semestre aux professionnels, entreprises, étudiants… qui souhaitent se réconcilier avec l’orthographe et la grammaire (oui, c’est possible!). Vaste et passionnant projet ! Les natures et fonctions des mots et les tableaux de conjugaison envahissent mon bureau. Un cauchemar pour certains, un plaisir réconfortant pour moi. Et l’occasion de mettre à profit les formations Projet Voltaire et Simpligram que j’ai suivies récemment.

Au fait, l’étymologie de confinement est la même que pour le mot fin. Alors, pourvu que la fin soit proche…