JOURNALISTE

Ce métier passion, je l’ai exercé pendant quinze ans en presse écrite. Quand on est journaliste, on respecte (logiquement) la charte de déontologie et la frontière entre information et communication. Le journaliste informe, le communicant… communique. Évidemment, les deux mondes cohabitent et travaillent ensemble.

En 2019, j’ai fait le choix de renoncer à la carte de presse pour créer Le Point final et basculer dans le monde des communicants. J’ai une entreprise, des clients et une démarche commerciale. Une décision mûrement réfléchie que je n’ai jamais regrettée. Si la mission diffère, ma formation et mon expérience m’apportent beaucoup.

Pour la rédaction
Rassembler une documentation, préparer des entretiens, vérifier les informations (la base du métier) s’apprennent très tôt et deviennent des réflexes pour les journalistes. Aujourd’hui, ils me permettent de préparer mes rendez-vous et d’être toujours prête et informée devant mes clients. Ensuite, vient la phase de la rédaction. Le style journalistique est souvent apprécié. Gage de sérieux, il permet de rendre un message accessible au plus grand nombre. Très utile dans une démarche de vulgarisation par exemple. Les journalistes savent aussi s’adapter à une ligne éditoriale, à un lectorat. Une compétence qui me sert tous les jours quand je collabore avec une collectivité, une entreprise, une agence…

Pour la correction
Parmi les journalistes, il y a le secrétaire de rédaction, poste que j’ai occupé pendant sept ans. Les SR sont des journalistes qui interviennent en bout de chaîne, qui vérifient (à nouveau) les informations, harmonisent la titraille, retravaillent si nécessaire les articles et surtout – vous me voyez venir – corrigent les coquilles selon une méthode redoutable. Pendant ma formation, j’ai eu la chance d’être formée par des SR expérimentés qui ont trouvé en la passionnée de grammaire et d’orthographe que je suis une disciple appliquée.

Pour toutes les situations
Quand on est journaliste, on se doit d’être autonome. L’organisation est une qualité indispensable pour répondre aux exigences imposées par le bouclage. Un atout majeur dans mon quotidien d’entrepreneure.  Enfin, les journalistes sont à l’aise en toutes circonstances (ou tentent de l’être). On peut rencontrer dans la même journée un·e député·e, un·e sportif·ve et un·e artisan·e. Dans tous les cas, on se doit d’être prêt·e et pro !

Si les similitudes entre mes deux vies professionnelles sont nombreuses, je ne me présente plus comme journaliste depuis le 1er octobre 2019, lendemain de mon départ de la profession. Je suis communicante et fière d’exercer aujourd’hui un métier que je me suis créé sur mesure.

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